13h30
Les jumeaux sont couchés.
Me reste une activité seule à seule à faire avec ma grande avant de la coucher à son tour.
Ensuite ce sera mon temps.
Une petite heure m’attend.
– Viens ma chérie! On va aller jouer.
– Attends.
Je me fais une tisane.
Toi aussi maman tu devrais te faire une tisane.
– Tu as raison ma belle.
On a amplement le temps de prendre le temps.
C’est déjà contre courant dans notre société de ralentir. Depuis longtemps je suis adepte du #slowlife, mais la maternité a beaucoup changé mon approche.
Dans la première année de vie des jumeaux, il me semble que c’était juste impossible de prendre le temps. Quand je ferme les yeux et que je me replonge dans ces longs mois sans fin, je ressens toujours l’urgence de répondre a des besoins toujours pressants. L’hypervigilance, l’anticipation, la course, les 18 choses urgentes à faire en attente.
Tranquillement la vie de famille se transforme. Je me retrouve souvent en arrière de la meute, pas encore au courant que ces mécanismes ne sont plus nécessaires. Doucement, je peux commencer à explorer à nouveau la lenteur.
Heureusement que ma fille me le rappelle doucement. Après tout, c’est principalement pour ralentir le rythme que j’ai décidé de rester à la maison avec eux.